Le chemin de sa vie :

Chacun de nous, depuis le jour de sa naissance a un chemin à parcourir. Ce chemin, nous l’appellerons dans cet article, “le chemin de vie”, mais son nom vous en conviendrez n’a pas grande importance, d’ailleurs lui avez-vous donné un nom au vôtre ?
Moi, je ne m’étais jamais posé la question jusqu’à aujourd’hui. J’ai donc rembobiné un peu le film de ma vie, regardé les détours pris, les grandes lignes droites et le chemin vers lequel je progresse et un mot m’est venu spontanément, mon chemin s’appelle Amour. Ok, qu’il en soit ainsi…

Reprenons où nous en étions :

Notre chemin, peut être plus ou moins tortueux, plus ou moins raide, plus ou moins large ou étriqué suivant les directions que nous prenons. Avec des haltes sympathiques, dans des univers verdoyants et accueillants, des oasis de bonheur et de paix.

Tandis qu’à d’autres moments le chemin continu, mais croise des terres plus sèches, plus abruptes, chaque respiration et chaque pas sont alors, des efforts quotidien pour poursuivre notre route.
Pendant un temps plus ou moins long, le chemin peut traverser un labyrinthe, si dense et complexe que notre boussole intérieure perd le nord, s’affole et fait des cercles en nous entraînant avec elle dans sa danse infernale.
Lors de notre périple, les rencontres personnels, amicales et professionnels se font et se défont, égaillant notre grande marche, pour des périodes plus ou moins longues.

Si nous devions résumer :

Détailler tous les chemins de vie est chose impossible, car il existe autant de chemins que de gens sur cette terre, et peut-être même plus davantage. Je pourrais citer comme exemple, lorsque notre chemin croise celui du voisin et que l’on fait un bout de marche ensemble un peu comme un « pèlerinage à Compostelle ».
Pendant notre enfance, de nombreux adultes sont là, sur le bord de la route, tels des bornes nous indiquant le nombre de kilomètres parcourus ou panneaux indicatifs pour nous suggérer où nous “imposer” le chemin à suivre en plantant, ici et là, des sens interdits ou sens unique que nous suivons par habitude, ayant mis notre GPS ou boussole interne sur pause.

Beaucoup de ces indicateurs sont bénéfiques et nécessaires, grâce à eux, nous apprenons les raccourcis, à monter les côtes, à ne pas courir trop vite dans les descentes, mais comme toutes choses ils ne sont pas toujours là pour guider au mieux NOTRE chemin mais faciliter la connexion de l’ensemble, soit disant pour que les routes soient plus sûres et plus droites.
Une longue route droite, toute droite, je ne sais pas vous, mais moi cela ne me fait pas craquer. Découvrir le paysage au détour d’un virage me semble beaucoup plus exaltant.

Et vous :

Votre chemin actuel correspond-il à celui que vous aviez imaginé dans votre enfance ?

Êtes-vous sur votre chemin, où par un hasard de rencontre avez-vous utilisé celui du voisin et finalement y êtes resté ?

Et votre boussole interne, comment fonctionne-t-elle ? En marche forcée, en pause, où bien alignée avec le nord pour vous orienter au mieux sur votre chemin de vie ?

Et moi en tant que coach :

Permettre au gens de se replacer avec douceur sur leur chemin de vie fait partie intégrante du travail du coach.
Comment me direz-vous ? En vous montrant avec un angle différent, les panneaux que vous ne voyez plus.

En vous recentrant sur qui vous êtes afin de reconnecter votre boussole intérieure au chemin qui est le vôtre.

En vous autorisant et en vous accompagnant à vous relier à votre inspiration.

Cet exercice est bien évidemment possible seul, mais à deux le débroussaillage est plus rapide, mieux coordonné, et surtout moins fastidieux.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

Coachement vôtre.

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